Liberate me ex inferis.
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 Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame.

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AuteurMessage
Ksénia A. Winczlav
Ksénia A. Winczlav


Rang : Déesse complètement perturbée. Et perturbante aussi.
Mots égarés <br> : — QUI SUIS-JE ?
Fille de la Nuit, mère des plaies du monde. Le meurtre, l'oubli, la souffrance sont nés de mon sein.
Je suis la controverse, la discorde.
Éris, la semeuse de Discorde.


Je est un autre.
Rang
: Déesse complètement perturbée.
Mots égarés:

Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame. Vide
MessageSujet: Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame.   Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame. Icon_minitimeJeu 9 Avr - 19:40

    Oh que j'aimais l'odeur de toutes ces saveurs, mélangées aux diverses épices qui émanaient de plats tout prêts. Ces petites places, sous le soleil, où les gens se donnaient rendez-vous, pour discuter, pour se disputer, pour s'aimer, ou se quitter. Je trouvais le spectacle amusant. Parfois, je venais même troubler la raison des couples installés tout près, en venant jouer la Fille de Lilith, marchant lascivement et demandant par exemple si je pouvais leur emprunter une chaise, prétextant l'arrivée d'amies. L'homme était tellement subjugué par mon décolleté que sa compagne en piquait une terrible crise de jalousie, et je m'en allais, heureuse, une chaise dans les mains, chaise qui alla trouver sa place à une autre table que la mienne.

    Puis vint un beau serveur, aux yeux turquoise. Je lui fis un sourire digne de succube et commandai un moka blanc. Il failli renverser son carnet dans mon décolleté tellement il y lorgnait depuis près de 47 secondes, puis il s'en alla et je regardai la carte des spécialités. Je n'avais jamais vraiment apprécié ou détesté la caféine, mais il parait que c'est classe une jeune femme seule, buvant un café. Pourquoi pas, après tout. Oh non ! Misère ! Enfer et damnation ! Je posai précipitamment ma tasse, fouillai dans mon sac - qui ne contenait que des babioles - et en sortit un miroir de poche. je l'ouvris et soupirai de soulagement. Heureusement pour moi, mon nez ne s'était pas fait la malle.

    Je repris mon calme Olympien, toujours aussi rayonnante dans ma robe colorée, toute grise, et commençai à dévisager les gens sans vergogne. Un homme que j'avais vu avec une autre femme hier, et il semblait sortir le même baratin à celle qui se trouvait en face de lui aujourd'hui, puis une vieille dame avec ses petits-enfants, je les enviais d'avoir quelqu'un à embêter sans que les conséquences en soient trop grandes, et puis une jeune fille, apparemment bouleversée. Cette façade calme qu'elle arborait s'effritait devant mes yeux divins. Elle ne semblait pas en confiance, et quelque chose, au fond de son coeur, demandait à être rassuré. J'y vis mon ticket vers une rencontre qui pourrait être aussi ennuyeuse que banale, ou bien alors intéressante.

    En époussetant ma petite robe printanière, je fis virevolter mes cheveux, faisant en sorte que le serveur fasse tomber son plateau, apparemment perturbé par cette vision, et je m'installai à coté d'elle sans demander la permission, affichant un air serein et omniscient, et plongeai mon regard azur dans le sien.

    « Bonjour. Je te trouvais bien seule, alors je pensais pouvoir te tenir compagnie. »
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Déliana-Aléame S. De Luca
Déliana-Aléame S. De Luca



Je est un autre.
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: la position hiérarchique de votre membre dans son groupe (indépendant, chef, sous-fifre, neutre..)
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MessageSujet: Re: Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame.   Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame. Icon_minitimeVen 10 Avr - 20:44

      L’humain est là pour subir mais quand on vient d’apprendre que nous ne sommes pas tout à fait normale, subir n’est pas ce que l’on préfère. Déliana avait pour habitude de venir boire un bon chocolat au café en fin d’après midi quand elle en avait le temps. Elle commençait souvent ses devoirs, lisait son courrier ou parfois lisait tout simplement. Aujourd’hui s’était une lettre, celle que son père lui avait écrite, son grand-père avait enfin compris que la jeune femme n’était plus une enfant et qu’elle avait le droit de savoir ce que lui disait son père. Une telle chose peut paraitre normale mais la lettre n’était pas un simple : « Je t’aime ma chérie, je suis désolée de t’avoir abandonnée », c’était beaucoup plus originale disons.

      Arrivée au café et après avoir salué les serveurs qu’elle connaissait désormais bien, la jeune femme s’assit à sa place habituelle, près de la fenêtre. Elle fit un geste vers son ami, un beau garçon qui travaillait en tant que serveur pour payer ses études. La jeune femme savait qu’elle lui plaisait et plongea son regard gris dans les beaux yeux bleus du bel homme.

      « Bonjour, comme d’habitude, mon bon petit chocolat avec pas mal de sucre. »

      Le garçon la regardait avec des yeux dévoreurs, il se mordilla la lèvre comme pour se retenir de lui sauter dessus et lui répondit avec le calme qui lui restait. « Oui, ma belle. » Déliana lui sourit amicalement, et plongea ses mains dans son sac pour récupérer la lettre que lui avait remit son grand-père. Elle tripota un instant l’enveloppe, en fait elle avait peur, peur de se que pouvait bien lui révéler cette lettre, peut-être qu’il lui apprenait un drame, … Le beau serveur était revenu, avec son chocolat chaud bien évidemment, elle le remercia en acquiesçant la tête et ouvrit simplement l’enveloppe. Sa jupe noire se pliait sur ses genoux et d’un geste elle la remit bien, pour gagner du temps. Déliana souleva sa tasse et but une gorgée de son chocolat encore un peu chaud et déplia la lettre.

      « Ma puce, je ne connais pas ton prénom et je sais que cela doit te sembler bizarre que je t’écrive mais je suis obligé de te l’annoncer. Je suis un dieu. Ne referme pas la lettre et ne la jette pas même si tu penses que cela est impossible. Je ne sais pas quelle sera ton don ou quelle déesse tu seras. J’espère que tu ne m’en veux pas.
      Amicalement, ton cher père. »

      Déliana ne comprit pas, que cela signifiait. Était-il possible qu’elle soit une demi déesse, et qu’était elle d’ailleurs ? La jeune femme était perdue, comment cela se pouvait. Elle se mit à pleurer, la confusion l’envahissait, voilà pourquoi elle pleurait. Elle se sentait ridicule, pleurer car elle venait de découvrir sa réelle nature. Les gens la regardaient remplient de compassion, comme si elle venait d’apprendre une nouvelle horrible. La belle sécha ses larmes, bu une gorgée de chocolat et regardait le vide. Elle attendait, quoi, elle ne savait pas. Elle avait besoin de parler, de raconter ça à quelqu’un qui lui dirait que cela est impossible. La jeune femme ferma les yeux, une voie se fit entendre.

      « Bonjour, je te trouvais bien seule, alors je pensais pouvoir te tenir compagnie. »


      Une belle jeune femme se trouvait devant elle, avant que miss De Luca lui dise de s’assoir la jeune femme était déjà installer. Elle était brune, jolie et portait une robe colorée. Elle ne pouvait pas lui vouloir de mal, c’est pourquoi elle avança la lettre vers elle.

      « Que cela signifie ? »

      La jeune femme devant elle lisait la lettre, Déliana elle était terrorisée, allait elle la prendre pour une folle ? Ou bien allait elle la réconforter ? La belle brune leva la tête, Déliana se força de lui sourire attendant patiemment la réponse de la jeune femme.
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Ksénia A. Winczlav
Ksénia A. Winczlav


Rang : Déesse complètement perturbée. Et perturbante aussi.
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Fille de la Nuit, mère des plaies du monde. Le meurtre, l'oubli, la souffrance sont nés de mon sein.
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MessageSujet: Re: Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame.   Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame. Icon_minitimeDim 12 Avr - 18:53

    Mais... Que faisait-elle ? Elle me tendait cette lettre, à moi, illustre inconnue qui venait l'embêter pour la perturber encore plus ! Je trouvais ça très excitant, j'allais pouvoir mettre à profit mon côté complètement givré en jouant sur une apparence plus innocente que jamais. Après tout, n'avais-je pas l'air de quelqu'un d'avenant ?

    Je commençai à lire cette lettre, où un Dieu avait révélé à la jeune fille ici présente qu'elle était la progéniture semi-divine d'un Dieu de l'Olympe. Eh ben ça, j'en frisottais déjà ! Je pris une des mèches de mes longs et raides cheveux de jais, et l'entortillais graduellement autour de mon index, tout en me mordillant la lèvre, comme si je réfléchissais réellement, alors que je ne faisais que me demander qui était en réalité le père : Zeus, mon bon Roi ? Ou bien un autre, mais il devait être d'une trempe sérieuse et responsable, ce qui faisait chavirer mes chaloupes hypothétiques. Voilà qui mettait du tabasco dans mon chli-con-carne. Ce soir, ce sera tapas pour la frapadingue !

    Mes frasques culinaires mises de côté dans cet esprit tourmenté, je me décidai à lever les yeux vers elle, d'abord avec une lueur sérieuse et déterminée, en y faisant passer un scintillement sadique.

    « Voilà qui est fâcheux. Tu apprends être une demie-déesse, serait-ce possible ? Dans toute cette vie misérable que tu as vécu, un élément intéressant aurait-il enfin été accordée à ton âme en pitié ? »

    De sa part je n'attendais aucune réponse à ces questions posées dans le vide, le Néant, le rien du tout. C'était pour le moins une introduction à un raisonnement déraisonné qui me caractérisait. Une façon d'annoncer la couleur terne et morbide que je pouvais dépeindre sur le monde.

    Mon regard se perdit sur les nuages qui dansaient avec le vent, là-haut, au dessus de ma tête. Puis je décidai de le reposer sur mon interlocutrice, qui était jolie, mais pas du tout mon type, malgré son beau sourire : bien trop gentille. Quoique personne ne sait vraiment sa part de bien et de mal en soit. À part peut-être Papounet adoré, le « barbu tout puissant » ou autrement dit : Dieu. Mais laissons Le frétiller de divinité avec son Gabriel attitré.

    « Je ne sais pas quoi penser de tout cela. Ca te plairait de savoir que les Dieux existent, en secret ? Ou bien crois-tu que cela est une mauvaise plaisanterie de ton éventuel ivrogne de père ? »

    Que j'étais méchante, oh oui, c'était bien bon. Mais en réalité, je voulais surtout savoir ce qu'elle en pensait. Après tout, mon visage ne s'était pas renfermé de cruauté, j'avais une expression bienveillante dessinée sur mes belles lèvres, attendant de la voir s'effondrer en larmes, ou bien de chercher à me frapper.

    Pendant que la musique d'ascenseur se mit à fredonner dans mon encéphale, en attente de réaction de la jeune femme, je pris le papier et le regardais au soleil, essayant d'y déceler des indices invisibles, et surtout inexistants.
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Déliana-Aléame S. De Luca
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MessageSujet: Re: Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame.   Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame. Icon_minitimeDim 12 Avr - 19:33

      Dans l’attente j’étais autrefois patiente et ne trouvait que rarement que le temps passait bien trop lentement. Je ressentais la longueur que les secondes mettaient pour passer, le temps s’écoulait au ralentit. J’aurais bien voulu pouvoir contrôler le temps maintenant que je suis apparemment une fille de dieu. J’étais inquiète, était il possible que je sois une déesse, j’aimais la mythologie depuis ma tendre enfance mais de là à devenir une déesse à rajouter. J’avalai une gorgée de mon chocolat qui avait désormais refroidit, le beau serveur nous scrutait, il devait ne voir que la beauté assise près de moi. Moi, fane de Zeus comme est fane une adolescente du acteur au charme enchantant, étais peut-être une des leurs. Mon cher père était surement un ivrogne qui ne savait plus quoi inventé, et qui après avoir bu deux ou trois bouteilles d’alcool avait écrit cette lettre pensant pouvoir atteindre mon cœur de jeune fille innocente. La jeune femme lisait la lettre, elle réfléchissait, elle devait avoir un intellect assez développée malgré son décolleté qui paraissait vouloir démontrer le contraire. Mes pensées ne cessaient de se répéter, rien e voulait paraitre dans mon cerveau.

      Ksénia - Voilà qui est fâcheux. Tu apprends être une demie-déesse, serait ce possible ? Dans toute cette vie misérable que tu as vécu, un élément intéressant aurait-il enfin été accordée à ton âme en pitié ?

      Je pensais que la belle jeune femme voulait m’aider mais elle semait le trouble dans mon cerveau, rien n’était clair, je n’avais aucune envie de lui répondre, son âme délicatement méchante n’avait qu’à aller finir aux enfers, si cela était possible. J’apprenais trop de chose en même temps, que j’étais enceinte mais aussi que j’étais une demie-déesse. La question de la demoiselle ne recherchait pas de réponse, cela devait être une question qui ne servait à rien à part semer la pagaille dans mon esprit déjà bien embrouillé.

      Ksénia - Je ne sais pas quoi penser de tout cela. Ca te plairait de savoir que les Dieux existent, en secret ? Ou bien crois tu que cela est une mauvaise plaisanterie de ton éventuel ivrogne de père ?

      La question était claire, et seule une réponse clair pouvait refléter ma pensée embrouiller par les éventualités. Je ne pus m’empêcher de plonger mes yeux dans les siens pour lui montrer l’authenticité de ma réponse.

      Déliana-Aléame - Je voudrais que les Dieux existent. Depuis ma tendre enfance je suis plongée dans ce monde, la mythologie est pour moi une sorte de chose fascinante et intéressante. L’existence de ces Dieux me rendrait heureuse.
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MessageSujet: Re: Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame.   Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame. Icon_minitimeDim 12 Avr - 20:04

    Son expression changeante me fit deviner qu'elle devait savoir que je me fichais un petit peu beaucoup de sa poire. Bien, il faudrait que je change de tactique, voilà que je me lassais déjà. Elle me répondit, yeux pétillants d'innocence et de vérité, qu'elle aimerait beaucoup que les Dieux dont raffolent les fondus de mythologie existent réellement. Petite folle, si tu savais. Si seulement tu savais à quel point la naïveté des hommes nous permet de nous fondre dans la masse, de vous manipuler comme bon nous semble et de faire ce que notre bon vouloir nous susurre tout doucement, au creux de la folie qui nous habite.

    Je pliai le papier sur lequel les quelques mots avaient été gravés, non pas à jamais, et décidai de remettre cette lettre dans son écrin de papier, là où elle avait été initialement placée. Puis, l'air pensive, je posais mes mains à plat sur mes cuisses et fixai les yeux de mon interlocutrice, comme pour la sonder au plus profond de son âme, pouvoir que je ne possédais évidemment pas. Que faire ? Devais-je révéler à cette demi-déesse que les Dieux existaient bel et bien et que j'en faisais partie, ou bien devais-je lui dire de faire ses recherches, ou encore de lui rire au nez et ne prétendre qu'à des fables inventées pour complaire les enfants en trop plein d'imagination ?

    Ce dilemme exquis me tapais sur les nerfs, non sans éveiller en moi ma nature première, celle de semer le chaos partout où ma volonté me portait et où mes pieds foulaient la terre. Mais si elle venait toute seule à aller dans la demeure des Dieux, voir même de Dieu Lui-même, alors peut-être cela serait-il encore plus désastreux ? Mmmmh. Après tout, cette lettre était authentique, alors son statut semi-divin se révèlerait un jour ou l'autre, poussant les puissances divines à s'occuper d'elle comme d'une créature.

    « Il y'a des rumeurs... »

    Je me penchai vers elle plus aguicheuse que jamais, un mystère qui tenterait même les anges, tant la vérité faisant étinceler mon visage. Un soupçon de murmure saupoudré sur le ton de ma voix, et voilà que je la faisais entrer dans la confidence.

    « Il paraîtrait que les Dieux soient parmi nous. Quelque part, peut-être ici, dans cette ville-même. Il semblerait qu'une demeure leur appartienne... »

    De tout mon petit coeur, j'espérais qu'elle me demanderait plus de renseignements, qu'elle me poserait encore plus de question, voir qu'elle m'arracherait ma petite robe, mais ça c'était une insanité qui disparut bien vite, au profit d'un regard lointain et pourtant mystérieusement attirant.
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MessageSujet: Re: Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame.   Écouter la voix de la déraison. | Déliana-Aléame. Icon_minitime

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