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Nom : Addams
Prénom : Mio Carrera
Âge : Si une fleur conservait jalousement tout son pollen, serait-elle capable de s’épanouir avec félicité ?
Groupe : Dieux et Déesses sont mes congénères, Enrobés d’une cage d’Or et de Verre.Rang occupé : Je suis juste portée par le vent…
Pouvoir : Rien de plus ni de moins que ce dont sont capables les miens.
Personnalité sur l'avatar :Katie Melua
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Qu’est ce que l’Histoire. Un amalgame de non-dits et de contes écrits par des vainqueurs. L’Histoire est rarement la vérité, et inversement. Mais qui s’y intéresse, elle permet de se rappeler d’erreurs hypothétiques et d’oublier certains instants, quand à eux… pathétiques. Elle est pourtant si horriblement charmante parfois.
Il fut un temps où l’on me nommait Coré : « La jeune fille ». Par opposition à Déméter : « La mère », voilà ce que j’étais. Etrange non ? Etre désignée comme la fille de quelqu’un. Pas vraiment de quoi s’en vanter, même quand maman est une divinité. En plus de ça je ne remplissait pas les espoirs que la famille avait placés en moi : trop « égarée ». Je ne dirais pas que j’étais bonne à rien, mais je ne comprenais pas vraiment ce qu’on attendait de moi. Du moins jusqu’à ce que je le rencontre.
Pour en revenir à ma mère, malgré quelques échanges infructueux qui laissèrent place à une incompréhension mutuelle, elle m’aimait. Je ne peux le nier, car aussi longtemps qu’elle le pu, elle pris soin de moi à sa manière. Toute jeune déjà elle m’écarta du monde de notre « Famille » et de ses vices pour m’élever sur la petite île de Sicile où je faisait des Océanides mes amies. Avec elles, un jour où nous cueillions des fleurs dans les bois d’Enna, je me suis éloignée sans m’en rendre compte en suivant le vol léger d’un papillon. Il avait vraiment de jolies ailes.
Et il fini par me semer au milieu d’une petite prairie remplie de Narcisses. Une si étrange fleur. Et si belle aussi. Je me suis agenouillée au milieu de l’herbe afin de mieux la détailler. J’ignore combien de temps je suis restée immobile à l’observer, lorsque quelqu’un s’est adressé à moi, me faisant sursauter.
- «
Tu ne la ceuille pas ? »
Je me suis retournée pour voir un être un peu plus âgé que moi adossé à un érable, que je n’avais même pas remarqué en arrivant (L’érable, pas le Dieu). Car il était sans l’ombre d’un doute un Dieu.
- “
Si je la cueille, elle mourra. ”
Il s’approcha doucement de moi et se mit à observer la fleur lui aussi.
- «
Mais elle mourra de toute manière lorsque l’hiver reviendra. L’emporter pour l’offrir au monde et partager sa beauté, ne serait-ce pas une plus belle mort ? »
- «
De toute manière je pourrais en refaire pousser tout un champ si j’en ai envie. »
- «
Mais ce ne sera plus la même fleur. C’est dans l’éphémère que la vie est la plus fascinante. Tu ne crois pas ? »
Je l’ai alors observé d’une manière différente : Il était encore plus étrange que moi ! Je ne me serais jamais douté à cet instant qu’il allait m’enlever à peine quelques jours plus tard.
Mais c’est pourtant ce qu’il fit. Et c’est ainsi, après quelques négociations familiales, que je devins Perséphone. La Reine des Morts. J’avais enfin une personnalité aux yeux des miens, je n’étais plus « la fille de ». C’était si… apaisant. Mais à présent j’avais également un but : Je passerais 6 mois avec mon maladroit époux (quelle idée d’enlever la femme que l’on veut épouser) et les 6 autres mois avec ma mère. Vous pensez peut-être que j’avais tout ce que je pouvais désirer. Quelle erreur.
J’aime Hades. Alors je l’ai quitté. N’essayez pas de me comprendre, personne n’y arrive jamais. Disons juste que voler ce que l’on désire n’est pas tout, je le vois bien me retrouver en disant : «
Sephy... Tu m’évite. », avec un air à la fois malicieux et ironique (qui le rend assez craquant je dois l’avouer).
Alors j’ai fui pour vivre au milieu des humains. Même ma mère ignore où me trouver, devant le don de persuasion de mon cher époux elle aurait fini par tout avouer : Hadès serait capable de vendre un frigo à un esquimau.
Je me suis alors fondue dans un monde intrigant où je n’ai jamais réussie à m’ennuyer. Traversant les siècles et savourant chaque seconde. A ce sujet, la Prohibition a été une de mes époques favorite : Pleine de chaleur et d’interdits. Notre ère est plus modérée, douce je dirais. C’est sûrement l’air du temps qui a influé sur mon choix de travail, tenir une boutique de Magie reste quand même assez prédestiné pour moi. J’en savoure toute l’ironie.
Pourtant ne croyez pas, j’aime mon travail. Je vends de l’encens et des bougies à des New Age de tout âges (des gens charmants), et des articles un peu moins connus à des créatures qui le sont tout autant. Je n’ai jamais le temps de m’ennuyer.
Il va pleuvoir, non ? J’aime la pluie.
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Prénom ou pseudo : Sorwen
Age : 18
Disponibilités : Lorsque l’envie me vient.
Comment avez vous connu le forum ? : En suivant une brise…
Autres : Je suis la Fragilité, je suis la Complexité, je suis la Toile d’Araignée…